Assemblée Générale MP24 le Samedi 31 Mai

Notre dévoué secrétaire nous avait invités au Lardin Saint Lazare, un village situé au nord-est du département, à environ quinze kilomètres de Terrasson, à la limite de la Corrèze.

Nous avons débuté notre Assemblée Générale avec des nouvelles du national : DPE, site Web, Revue, Yapla, suivies du rapport financier présenté par Pierre, notre trésorier, et du rapport d'activité par le Président Jean François. 

Un lancement officiel du serveur Discord de MP24 a également eu lieu, destiné à améliorer la communication entre les adhérents.



Après un copieux déjeuner à l’Auberge la Verrerie, nous prenons la direction de Condat-sur-Vézère.

Le pont au confluent (16° siècle)


Ce petit village du Périgord Noir, situé au confluent (condate) du Coly et de la Vézère, abrite une ancienne commanderie hospitalière en cours de restauration, qui deviendra, après travaux, un pôle culturel, touristique et artisanal.


La commanderie en travaux

L'hostellerie



Notre guide, passionné d’histoire et d’architecture, nous explique l’origine de cette commanderie : appelée Hospitalis de Condato et attestée dès 1239, elle était d'abord une maison-forte, résidence du commandeur, tout en faisant office de grange dîmière, d'hostellerie pour les pèlerins et d'hôpital pour les malades. Propriété de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, c'était la plus importante commanderie du Périgord.

Un bel exemple de sauvegarde du patrimoine.

Ensuite, nous prenons la direction d'Archignac, à l’Atelier du Châtaignier. 

Gabriel, artisan bardelier, fabrique des bardeaux en bois de châtaignier pour des couvertures de toitures et des bardages de murs, tant extérieurs qu'intérieurs en décoration. 

Ce métier traditionnel, souvent oublié, consiste à confectionner des tuiles en bois (bardeaux) à partir de l’arbre pour obtenir un produit directement utilisable. « Le plus difficile, c’est de trouver du bois disponible », explique Gabriel Darcy, qui privilégie le châtaignier local. En France, ils ne sont qu'une dizaine à perpétuer cette tradition.


La toiture de l'atelier en bardeaux de châtaignier


Il nous explique comment sélectionner le bois et les différentes méthodes pour le fendre afin de produire des « tranches » de châtaignier, qui seront ensuite travaillées à la plane puis biseautées. Gabriel a choisi de travailler manuellement durant ses deux premières années, utilisant des outils traditionnels qui ornent les murs de son atelier. 

Gabriel dans ses œuvres

Les outils pour fendre le bois


Actuellement, il fend son bois avec une fendeuse électrique, aplanit avec une machine de sa fabrication et déligne avec un banc de scie circulaire. Cependant, chaque bardeau est toujours sélectionné manuellement, la face extérieure étant contrôlée visuellement et la largeur délignée bardeau par bardeau.

Bardeaux en démonstration

Bardage latéral


Ici, pas de procédé industriel, pas d’étuvage du bois, ni de mécanisation, ce qui garantit une production de qualité, pérenne dans le temps.


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