Automne 2020 : Reconfinement et enduits

 

Mi Septembre, j'ai été contacté par l’Institut du Patrimoine enPérigord (IPP) pour effectuer un stage de 2 fois 2 journées sur le thème des enduits à la Chaux.

l’IPP, crée en 2019, a pour objet de préserver et transmettre le savoir-faire des professionnels de la restauration. 

Les 2 périodes de stage se déroulaient à Grignols, dans le local de l’Association « Mémoire du Comté de Grignols » , à l’ancienne maison Talleyrand Périgord.

La logistique était assurée par Antoine GRASSIAN, président de l’association et les encadrants Ségolène WASSER et Pierre MAURIN pour les Chaux de St Astier (CESA)

1ère Période les 3 et 4 Novembre :

La matinée est consacrée à la partie théorique et l’après midi et le lendemain à l’application de la 1ère couche du corps d’enduit … couche de remplissage ou « renformis » qui va servir à boucher les trous entre les moellons, stabiliser le mur et obtenir une surface la plus plane possible.

Mais tout d’abord, un peu de théorie :

Qu’est-ce qu’un enduit ? l’enduit de façade et d’intérieur est, en maçonnerie “le vêtement de la maison“, composé d’une mixture molle et pâteuse nommée mortier lors de sa mise en œuvre et qui durcit à l’air en « faisant prise ». Cette mixture à base de chaux sur le bâti ancien, de ciment sur les constructions neuves, de plâtre essentiellement pour l’intérieur est traditionnellement étalée sur un mur pour le préserver de l’humidité et lui donner « belle apparence ».

On va distinguer 2 types d’enduits :

Sur les murs intérieurs :

En Périgord, dans les pièces habitables des maisons, on trouve jusque vers le milieu du 20° siècle des enduits traditionnels au mortier de chaux qui étaient étalés sur les murs.

Depuis, les murs intérieurs des maisons récentes sont plus souvent habillés de plâtre (matériau exotique à la région) et maintenant de plaques de plâtre, version moderne et industrialisée de la finition intérieure.

Le rôle de l’enduit intérieur est de servir de base à une finition lisse assurant une facilité d’entretien plus grande que celle de la maçonnerie de pierres ou du matériau de construction brut. Cette finition doit également favoriser une réverbération de la lumière, la diffusant régulièrement. Les enduits traditionnels à la chaux étaient, à l’intérieur, presque toujours recouverts d’un badigeon à la chaux.

Sur les enduits modernes (plâtre, placo …) les finitions sont variées : peinture, papier peint, et maintenant enduits structurés type « murs d’autrefois », tadelakt … en pots prêts à être utilisés, et essentiellement à base de résines industrielles.

Sur les murs extérieurs :

Dans ce cas, le critère de « représentation sociale » est important

Les maisons construites en pierres de taille, maisons nobles, maisons de bourgeois aisés, de riches propriétaires terriens, n’ont jamais été recouvertes d’enduits : le parement en est naturellement suffisamment lisse, les assises de pierres sont soigneusement réglées, l’ensemble présente une homogénéité d’aspect, il a vocation à rester apparent.



Les maisons de pays, plus modestes, associent la pierre de taille en chaînage et encadrements d’ouvertures (portes et fenêtres) avec des moellons de pierres simplement équarris en parties courantes. Ce sont des pierres ramassées dans les champs, stockées sur place et maçonnées le plus souvent à l’argile prélevé sur le terrain de la construction.




De même, lorsque la pierre n’est pas présente dans l’entourage immédiat (maisons de la Double par exemple), on va construire des bâtiments à ossature  charpentée  type « à colombages » avec remplissage en bricous ou en torchis.

En appliquant un enduit sur ces parties courantes, on recrée une cohérence et la lecture de l’architecture du bâtiment devient tout de suite plus perceptible… il évite que le regard ne soit éparpillé, dispersé par l’observation de ces différents matériaux.

C’est donc souvent l’image que veut donner de lui l’occupant de la maison qui est à l’origine de la mise en place d’un enduit extérieur !!!

Sur les bâtiments anciens, dans les bourgs et villages, la façade donnant sur le domaine public était presque toujours enduite ; De même les maisons rurales autres que celles des « petites gens » (métayers, bordiers) voyaient leur façade principale , au moins, recouverte.

Certaines façades, moins directement visibles, étaient jointées au mortier de chaux de constitution similaire à celle de l’enduit, mais la pierre était laissée « vue » … affleurante.

Par contre, les façades cachées, les bâtiments agricoles, les dépendances annexes, pouvaient ne recevoir ni enduit ni jointoiement, la pierre restant apparente.

Sur les constructions édifiées entre 1930 et 1960, l’enduit extérieur s’est généralisé, sur les maisons neuves comme sur les maisons anciennes rénovées … l’expansion du marché des ciments a généralisé l’emploi d’enduits bâtards (moitié chaux, moitié ciment), puis 100 % ciment.

Les constructions neuves (après 1950), montées en parpaings de ciment sur fondations en béton armé ont définitivement clos le chapitre de ces enduits traditionnels, à tel point que, dans les écoles professionnelles, l’usage de la chaux n’était même plus évoqué.

A ce moment s’est produit une inversion des valeurs, les personnes faisant l’acquisition de maisons anciennes voulaient mettre en valeur le fait que leur bâtiment était construit en pierre et donc la pierre devait être apparente, signe extérieur d’authenticité !!!

En résumé, en 1850 on recouvre les façades visibles des bâtiments d’habitation avec un enduit protecteur et décoratif laissant apparaître les pierres d’angles et les entourages de portes et fenêtres, les dépendances et annexes étant laissées au mieux « à pierre vue » au pire en pierres apparentesen 1960 on découvre la pierre ou les colombages sur la maison d’habitation et on recouvre les dépendances avec un enduit ciment !!!

Fort heureusement, la tendance est en train de s’inverser, mais il faut lutter contre un conditionnement des mentalités tant chez les professionnels que chez les particuliers qui continuent à vouloir du « rustique » de la « pierre apparente », du « joint creusé » etc ...

Propriétés des enduits :

Outre leur rôle dans le symbolisme de l’habitat, l’enduit sert à protéger les maçonneries de l’érosion liée au vent et surtout à l’action de l’eau (humidité, éclatement dû au gel …)

Un enduit doit :

  • accrocher à son support

  • être imperméable à l’eau de ruissellement

  • être perméable à la vapeur d’eau, pour laisser respirer le mur et éviter les phénomènes de condensation

  • être résistant aux chocs et relativement indéformable

  • être néanmoins suffisamment élastique pour accompagner les légères déformations de la construction.

Quelques illustrations de types d’enduits :

1ère photo : sur la partie basse, l'enduit ancien est resté accroché, par contre en partie haute la pierre (tête de chat) a été dégarnie, les joints en argile sont à nu. On voit bien l'enduit qui arrive au raz de la pierre d'angle et du "fenestrou" ... quelques pierres sont visibles mais noyées dans l'enduit



2° Photo : l'enduit ciment (gris) remplit les joints mais laisse les pierres apparentes; les entourages de portes et fenêtres sont en saillie, ce qui est complétement contraire à l'usage.








Voyons maintenant les différents enduits :


Nous ferons l’impasse sur les enduits au plâtre, qui ne sont pas utilisés en extérieur dans le Périgord, et de moins en moins en intérieur.

Les enduits au mortier de chaux ou de ciment :

Les enduits traditionnels sont constitués de mélange de produits calcaire et argileux (les chaux et ciments qualifiés de liants), et de sable. Additionnés d’eau ils donnent des mortiers.

Les liants

Les chaux  proviennent de la pierre à chaux calcaire plus ou moins naturellement mélangée d’argiles clairs, d’abord calcinée à environ 900°c puis hydratée pour l’extinction. Cette action d’extinction fait passer la pierre cuite à l’état de poudre ou de pâte suivant les quantités d’eau, utilisées (voir vidéo Rebat Bio)

Le ciment provient de la pierre calcaire mélangée à une forte quantité d’argile. Après avoir été calcinée à environ 1450°c, la pierre semble vitrifiée et sera réduite en poudre pour être utilisée en liant.

Les différences entre la chaux et le ciment :

Difficile de déterminer l’origine exacte de l’usage de la chaux dans le bâtiment. Cependant, d’après les études historiques, celle-ci a traversé plus de 10 000 ans d’histoire et des centaines de civilisations (Égyptiens, Grecs, Romains) pour perdurer jusqu’à notre époque. 

Après avoir été complètement supplantée par le ciment après la guerre, elle a commencé à trouver un regain d’intérêt avec les constructions respectant l’environnement ces dernières décennies.

Issue de gisements de calcaires puis chauffée à plus de 800°C, la chaux est ensuite associée à de l’eau pour produire des mortiers, bétons et autres enduits.

Le ciment, quant à lui, est apparu progressivement au fil des années. Initialement, c’est un mélange de chaux et de pierres volcaniques réduites en poudre pour augmenter l’hydraulicité de la prise (équivalent en résistance des chaux formulées actuelles), puis il a évolué et pris de l’ampleur avec les découvertes de Louis Vicat au 19ème siècle.

Matériau naturel contre matériau artificiel


La chaux

Le ciment

Matériau sain ne dégageant pas de substances toxiques sur le temps Matériaux contenant des métaux lourds, sulfates et chlorures qui se dégagent tout au long de la vie du produit
Très bonne régulation de l’humidité Faible régulation d’humidité

Matériau naturel (NHL ou CL) issu de la combustion de pierres calcaires

Matériau artificiel issu d’un mélange de résidus d’autres industries.

Si le ciment permet des architectures sans cesse plus spectaculaires, il n’est pas du tout adapté au bâti ancien … en effet, trop rigide, non respirant, il enferme l’humidité et celle ci dégrade les matériaux de construction des murs anciens faits de moellons de pierre maçonnés à l’argile.

Quelques exemples :

Dans cette photo, la croûte de ciment qui emprisonnait l'humidité a finit par casser par plaques, laissant apparaître la pierre qui a commencé à se déliter.

En dessous, les joints au ciment empêchent l'humidité de ressortir, l'obligeant à s'évacuer par la pierre calcaire plus tendre ... la dentelle de ciment reste, alors que la pierre se délite !!!








Bien, après cette longue introduction, revenons à notre formation IPP des mois de Novembre et Décembre :

Pose du corps d’enduit :

Le mur sur lequel nous travaillons a été débarrassé de son ancien enduit, les pierre sont à nu, les joints en argile sont apparents …

Traditionnellement, un enduit se fait en 3 passes :

  1. Le gobetis, c’est la couche d'accrochage de l’enduit sur le mur. S’il est appliqué sur un mur de pierre, il doit être poreux pour permettre l’évaporation de l’eau qui peut remonter dans les murs. Il doit être souple pour assurer, sans craqueler, le séchage des couches suivantes qui vont se rétracter en perdant de l’eau. Il est indispensable de bien le doser sans quoi l’enduit ne durera pas dans le temps. Il ne faut surtout pas incorporer d'hydrofuge dans le gobetis : sa fonction n'est pas de rendre le mur étanche mais bien de permettre à l'enduit d'accrocher sur le mur. Dans notre cas, les murs présentaient suffisamment de relief (trous, cavités, bosses) pour passer directement à la couche de remplissage.

  2. Le corps d’enduit : Seconde couche dans la formulation d'un enduit à la chaux, il permet de rattraper les défauts de planéité du mur afin de pouvoir travailler la couche de finition avec une épaisseur constante. Il joue également un rôle dans l'imperméabilisation du support et grâce à son aspect rugueux, il permet une bonne accroche pour la finition. A titre d'exemple, sur une surface maçonnée brute, une restauration peut être nécessaire afin d’aplanir la surface, et c'est grâce au corps d'enduit qu'il va être possible de rattraper les imperfections. Utilisable en intérieur comme en extérieur, le corps d'enduit à la chaux assure à l'enduit un rôle isolant et protecteur.

  3. La couche de finition : La couche de finition est la partie visible de l'enduit. Il existe différentes finitions : l'enduit jeté à la truelle, l'enduit taloché, l'enduit lissé, l'enduit gratté... ici, il convient d’ouvrir une parenthèse sur cette finition.

Historiquement les enduits étaient réalisés avec des matériaux locaux … vous n’aviez pas le camion du marchand de matériaux qui vous déposait un big bag de sable et des sacs de chaux dans la cour de votre habitation … le transport était assuré le plus souvent par une charrette tirée par une paire de bœufs et il fallait donc trouver du sable dans un rayon de 10 km autour du chantier pour faire l’aller et retour dans la journée …

Ces sables provenaient des rivières et des carrières les plus proches … suivant les influences géographiques locales ils pouvaient avoir des colorations particulières, c’est pourquoi, sur une même zone différents sables peuvent être trouvés et utilisés en fonction de la proximité de la zone d’extraction.

On trouvera, par exemple, dans un même village, des enduits « ocrés » sur des bâtisses excentrées, le sable utilisé ayant été extrait de carrières chargées en argile, alors que le bourg de ce village aura utilisé du sable de rivière donnant une couleur plus claire !!!

Bien souvent les sables locaux ne sont plus disponibles car les carrières ont fermé ou la législation en interdit l’exploitation. Il existe cependant une très intéressante étude réalisée en 2014 par les Chaux de St Astier (CESA), en partenariat avec l’UDAP de Dordogne (Unité Départementale de l’Architecture et du Patrimoine).

Il a été effectué une centaine de prélèvements différents suivant les zones géographiques de la Dordogne ; ces prélèvements ont été regroupés en 12 teintes pour constituer la « colorithèque » du STAP 24 ; elle précise les adresses des carrières en cours d’exploitation où vous pouvez vous procurer le sable de la teinte recherchée … alors, plutôt que de choisir sa teinte d’enduit sur un nuancier, en fonction de ses goûts personnels, pourquoi ne pas essayer de retrouver la couleur locale de votre enduit et ainsi restaurer dans le respect de la tradition.

Revenons à ces 2 journées, le corps d’enduit est réalisé à la chaux hydraulique NHL 3,5 de St Astier ; nous sommes encadrés par les 2 formateurs de CESA ; le dosage (suivant la fiche technique surle site CESA ) est de 10 seaux de sable 0,4 pour 1 sac de NHL 3,5 (je parle en connaissance de cause, j'étais "manoeuvre" charge de remplir les seaux !!!)

A certains endroits, des trous importants sont rebouchés avec des pierres et scellés avec un mélange plus dosé en chaux (7 seaux de sable pour 1 sac de NHL 3,5) enrichi de 2 truelles de ciment par auge … comment ça 2 truelles de ciment !!! je croyais qu’il ne fallait pas utiliser de ciment dans le bâti ancien …

hé bien oui, on en apprend tous les jours, en fait il s’agit de cimentprompt naturel Vicat qui va accélérer la prise et surtout garder les propriété respirantes de la chauxsans créer de “points durs“ grâce à son faible module de résistance.




attention, ne pas prendre du ciment fondu noir, qui lui est un ciment alumineux qui a toutes les propriétés et les défauts du ciment Portland …

Donc une demi journée suivie d’une journée ont suffit à terminer les murs intérieurs du local … un chantier intéressant, je vous laisse regarder les photos ...


Nicolas en action
Corps d'enduit terminé



Un mois plus tard, reprise des travaux avec la couche de finition .... on prend les mêmes et on recommence !!!

l'enduit de finition va être réalisé en 2 temps :

  1. Un enduit fin chaux sable sur une épaisseur de 5 à 10 mm : sable 0,2 tamisé et chaux NHL2 de St Astier
  2. Une colature à fresco (dans le frais) réalisée avec un sac de badigeon "tout prêt" Badilith de St Astier + 1 sac de chaux aérienne CL90 Decorchaux

la matinée est consacrée à la recherche de la teinte de la colature; Pierre, notre formateur , fait des essais sur un carreau de Siporex avec des pourcentages différents de pigments.

Pourquoi du Siporex : ce matériaux est compatible avec la chaux et il absorbe rapidement le badigeon, ce qui permet de se rendre tout de suite compte de la teinte finale.

Nous optons pour un mélange 50% Jaune de Sarlat et 50% Terre d'ombre naturelle; le mélange est préparé dans une grande poubelle en plastic et laissée au repos pour une utilisation ultérieure.

En début d'après midi, l'équipe démarre le chantier; le mélange est effectué à la bétonnière et appliqué à l'aide de grands platoirs inox à 2 mains, ce qui permet de faire des grandes surfaces lisses en un temps record ... à tel point que, le soir même, les murs sont entièrement recouverts !!!

Le lendemain matin, on prépare la "colature" qui est en réalité un badigeon appliqué "à fresco"  c'est à dire quand la couche de finition n'est pas encore sèche ... on dit que l'enduit est "amoureux" ... sec au toucher mais humide au regard ... bon, ce n'est pas moi qui le dit !!!

La recette : 1/2 sac de 10 kg de Badilith + 5 kg de CL90, 6% du poids soit 300 g de chaque pigment (300g Jaune de Sarlat + 300 g de Terre d'Ombre Naturelle) du talc pour ajouter un peu de matière et 40 L d'eau ... le tout dans un grand récipient plastic, on mélange avec un malaxeur électrique et on laisse reposer (on peut le préparer sans risques 3 ou 4 jours à l'avance, il suffit de recouvrir le récipient avec un sac poubelle étanche à l'air) le produit maturé n’en sera que plus agréable à travailler.

Le mélange est appliqué sur l'enduit de finition qui commence à tirer (rappelez vous, sec au toucher ...) à l'aide de brosses à badigeon en "massant" et en faisant des 8 pour bien faire pénétrer dans l'enduit.

On lisse et on "serre" ensuite avec un petit platoir inox ou au revers de la truelle afin d'avoir une finition impeccable. 


Les pigments retenus

Essais sur un carreau de Siporex


Mélange Chaux NHL2, sable à la bétonnière




Application au platoir à 2 mains















La cession de 2 fois 2 jours s'achève et nous décidons, d'un commun accord, de nous retrouver 15 jours plus tard pour faire une eau forte afin d'harmoniser le tout ...


Vendredi 18 Décembre, on se retrouve pratiquement tous à Grignols pour la conclusion de ce stage très instructif.

Au menu : préparation de l’eau forte (“acqua forte”) qui est un badigeon dilué de 4 à 6 volumes d’eau pour 1 volume de chaux; donc du Badilith + les pigments dans les mêmes proportions + de l'eau.

On applique à la brosse à badigeon sur l'enduit, les pierres et les bois (linteaux de fenêtres etc ...) afin d'uniformiser les teintes. En 2 heures tout était fini et nous avons pu nous retrouver chez Antoine Grassian et Fatna qui nous avaient invité à un déjeuner fort sympathique dans leur demeure au fond des bois.

En conclusion, stage très instructif, bien organisé et tout à fait dans le thème de la préservation du patrimoine bâti qui est le but principal de notre association.

Je joins une carte de vœux transmise par Antoine vous pourrez  vous rendre compte du travail effectué durant ce stage (les murs uniquement)


A part ça, si on veut faire un bilan rapide de cette année 2020, on pourrait dire :

  • Le début d'année a été laborieux, surtout marqué par ce premier confinement qui a annulé toutes les manifestations prévues par le bureau.
  • Un 3 ème trimestre plus dynamique avec une reprise des visites conseil et 2 chantiers participatifs chez des particuliers (Hérisson ventilé à Corgnac s/ Lisle et enduits chaux sable à La Tour Blanche)
  • Un 4ème trimestre ponctué de visites conseil de plus en plus fréquentes, le stage d'enduits ci dessus, un stand aux Journées du Patrimoine et une conférence à la ferme du Parcot fin Septembre et mi Octobre.
Au total une vingtaine de nouveaux adhérents ont intégrés la délégation en 2020 ...

Nous prévoyons une réunion de bureau d'ici la fin Janvier afin de préparer 2021, mais il est vrai que nous ne savons pas encore quelles vont être les mesure sanitaires pour le 1er semestre !!!

Pendant que j'ai toute votre attention, j'en profite pour vous demander si vous pouvez contribuer à ce blog en me faisant parvenir des articles ou des photos sur des choses qui vous tiennent à cœur ... ça peut être des faits historiques, patrimoniaux, ça peut également traiter de recettes de cuisine, de jardinage ... ceci afin de diversifier les sujets traités.

Merci d'avance et à bientôt


Jean François Savier














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